La vision des femmes dans le monde du travail est en pleine évolution. Il n’est plus question de choisir entre son épanouissement professionnel et sa vie privée, mais bien de concilier les deux. Mais pas seulement, le besoin d’indépendance professionnelle induit pour pour les femmes de conjuguer réussite professionnelle et qualité de vie. L’inégalité hommes-femmes, le manque de représentation dans la population active du à plusieurs facteurs affaiblit le travail des femmes dans le monde.

 

Etat des lieux, défis et opportunités pour les femmes dans le monde du travail

La mondialisation, les nombreuses mutations et innovations dont la transformation digitale et ses nouveaux métiers continuent de modifier le monde du travail tant pour les hommes que pour les femmes ; Cela induit des défis et des opportunités dans la réalisation du potentiel économique pour se créer un avenir meilleur. De nombreux critères vont déterminer les transformations du monde du travail et l’indépendance professionnelle pour les femmes d’ici 2025 ( extrait du rapport disponible sur interactive.unwomen.org)

Les femmes dans population active mondiale`

Sources : « Emploi et questions sociales dans le monde – Tendances pour 2016 », Organisation internationale du Travail ; « The Power of Parity » (Le pouvoir de la parité), septembre 2015, McKinsey Global Institute, Mckinsey & Company.

Le constat est clair : même si la mondialisation a permis à des millions de femmes d’exercer une activité rémunérée ou salariée, leur représentation dans le monde du travail et la population active est bien moins représentée que par celui des hommes. Elle représente la moitié du potentiel mondial.

Les inégalités hommes/femmes en sont la cause principale. Ce fait place les femmes au bas de la chaîne de valeur mondiale, dans les emplois peu ou mal rémunérés et des formes d’emploi indépendant précaire, avec un accès très limité, voire inexistant à un emploi décent et à une protection sociale.

Si les femmes jouaient un rôle identique à celui des hommes sur le marché du travail, 28 000 milliards de dollars US, soit une hausse de 26 %, pourraient s’ajouter au PIB mondial annuel d’ici 2025.Pour cela il faudrait libérer l’accès à un emploi décent rémunéré et de qualité en misant sur des politiques et des réglementations telles que des congés parentaux appropriés et des horaires de travail flexibles.

L’impact du chômage

Sources : « Emploi et questions sociales dans le monde – Tendances pour 2016 », Organisation internationale du Travail ; « Les femmes au travail – Tendances 2016 », Organisation internationale du Travail ; « Autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution », rapport du Secrétaire général, E/CN.6/2017/3, décembre 2016

À l’échelle mondiale, les femmes sont plus susceptibles d’être au chômage que les hommes, aussi une conséquence directe du manque de représentation dans la population active. On constate de grandes disparités existent selon les pays et les régions. En 2015, environ 197 millions de personnes en âge de travailler étaient au chômage, soit 27 millions de plus que lors de la période précédant la crise financière de 2007. Les inégalités entre les sexes sont nettement marquées au niveau régional, par exemple en Afrique du Nord et dans les États arabes, où le taux de chômage des jeunes femmes équivaut quasiment au double de celui des jeunes hommes, atteignant environ 44 %. De tels chiffres démontrent clairement que l’éducation ne peut à elle seule surmonter les barrières structurelles qui existent sur le marché du travail.

La ségrégation professionnelle

« Les femmes au travail – Tendances 2016 », Organisation internationale du Travail ; « Autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution », rapport du Secrétaire général, E/CN.6/2017/3, décembre 2016 ; l’Union interparlementaire (données de décembre 2016) ; Fortune (données de juin 2016).

Toujours les mêmes causes soit l’inégalité hommes/femmes et leur sous-représentation dans de nombreux secteurs professionnels, ces dernières occupent des emplois moins qualifiés, moins rémunérés et surtout plus précaires selon les pays du monde et au niveau régional.

La ségrégation sectorielle et professionnelle découle directement des barrières structurelles et de la discrimination fondée sur le sexe, la pauvreté, le manque de flexibilité des horaires de travail, le manque d’accès aux gardes d’enfants de qualité et à prix abordables.

Le leadership des femmes et leur représentation au sein des syndicats, des organisations de travailleurs et d’employeurs et des conseils d’administration sont essentiels pour garantir les droits fondamentaux du travail et assurer un emploi décent pour toutes et tous.

Les obstacles juridiques

Sources : « Le progrès des femmes dans le monde 2015-2016 », ONU Femmes ; *« Les femmes, l’entreprise et le droit », 2016, Banque mondiale (selon une étude basée sur 173 pays)

Face aux relations de pouvoir inégales entre les femmes et les hommes, les obstacles de l’égalité des sexes persistent dans tous les pays, à la fois dans les structures publiques et privées. Le manque de législation juridique dans certains pays ne fait que renforcer cette inégalités des sexes comme par exemple :

  • Moins de filles sont scolarisées dans le secondaire par rapport aux garçons,
  • Moins de femmes travaillent ou dirigent des entreprises
  • L’écart salarial entre les hommes et les femmes

Aujourd’hui, il existe encore au moins une restriction juridique fondée sur le genre restreignant l’emploi et l’entrepreneuriat des femmes dans 155 pays* ; les hommes peuvent légalement empêcher leur femme de travailler dans 18 pays* ; et seuls 67 pays disposent d’une législation contre la discrimination sexiste dans les pratiques d’embauche.

Pour y remédier rapidement, il est important pour les nations de permettre aux femmes de réaliser leur potentiel économique. Conformément à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, les pays doivent éliminer toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes qui figurent dans leur législation.

La protection sociale

Parmi les 73 % de la population mondiale disposant d’un accès partiel, voire inexistant, à des services de protection sociale, les femmes surreprésentées sont les plus vulnérables face à la pauvreté et à d’autres inégalités sociales.

Le manque de représentation dans la population active dans le monde par les femmes, des salaires plus bas et un accès plus limité aux actifs que les hommes, les femmes sont logiquement confrontées à une plus grande précarité salariale. Conséquence directe sur leurs droits sociaux et de protection maladie comportant des cotisations tels que la retraite ou les allocations chômage, et même l’assurance de santé qui les entrainent logiquement dans la pauvreté et la précarité.

À l’échelle mondiale, près de 65 % des personnes au-dessus de l’âge minimal de la retraite qui ne perçoivent pas de pension régulière sont des femmes. En d’autres termes, 200 millions de femmes âgées vivent sans revenus réguliers provenant d’un système de protection sociale, contre 115 millions d’hommes.

Indépendance professionnelle : Le portage salarial, un statut tourné vers l’égalité professionnelle

Depuis plusieurs années, le portage salarial se positionne comme une alternative intéressante pour les femmes notamment en termes de qualité de vie. Ce statut libre et indépendant est la porte ouverte qui réduit l’inégalité hommes/femmes, assure une bonne représentation dans le monde du travail et le droit d’accès aux mêmes postes occupés par les hommes, réduit la précarité professionnelles tout en assurant des droits sociaux.

Pourquoi le portage salarial est un atout pour l’égalité hommes-femmes?

Concernant l’égalité professionnelle et la parité homme-femme, le salarié ( travailleur indépendant, consultant  ) qui a fait le choix d’être porté par une entreprise de portage salarial à toute la liberté de la faire respecter. En effet, même en ayant signé un contrat en CDD ou CDI, le consultant cadre porté  conserve toute son indépendance dans le choix et la gestion de ses missions et la fixation de ses prix. A ce sujet, vous aurez bien compris qu’en qualité femme salariée en portage salariale, vous aurez tout loisir et droit de demander une rémunération égale à un consultant masculin.

Au niveau des revenus,  là où les salariées d’entreprise peuvent avoir du mal à faire entendre leurs revendications pour l’égalité professionnelle, elles pourront faire appliquer sans effort particulier par simple négociation commerciale avec son client

Fondée en 2008 et cotée en Bourse depuis 2014, UMALIS Group a toujours eu une politique très claire concernant l’égalité hommes-femmes, que ce soit au niveau des salariés portés ou des employés de l’entreprise. En adéquation avec sa politique et pour lutter contre toute discrimination, Christian PERSON a su s’entourer des meilleures compétences, en nommant des femmes à la tête de certains des postes clés d’UMALIS Group.

La prise en charge juridique et administrative permet aux “salariées portées” de se concentrer sur le développement de leur activité, de mener à bien leurs missions et de prospecter de nouveaux clients, tout en organisant leur temps de travail comme elles le souhaitent. Le statut de salarié au sein d’UMALIS offre également une protection sociale, ce qui est un réel avantage pour les femmes qui souhaitent tenter l’aventure de l’entrepreneuriat sans risque.